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Un modèle qui nous inspire

Les territoires en transition

La démarche des territoires en transition (d’après la définition donnée par Rob Hopkins dans son Manuel de la Transition) part du constat de leur dépendance à des ressources naturelles et énergétiques finies, de leur contribution à la dégradation de l’environnement et de la menace que le dérèglement climatique représente pour ces territoires.

 

Les territoires entrés en transition ont pour objectif la réduction de leur participation à des systèmes de production complexes, destructeurs de l’environnement et délocalisés, l’atténuation de leur impact sur leur milieu et sur l’environnement, et l’adaptation aux changements climatiques et environnementaux, dans une perspective de résilience. Les principes qui sous-tendent cette démarche sont donc, pour Rob Hopkins et le mouvement des Villes en Transition, l’autonomie alimentaire, l’autonomie énergétique et l’autonomie intellectuelle. 

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 La Traverse assume une vision politique de la transition, qui accorde aux acteurs publics et aux collectivités locales un rôle de taille dans la mise en place de telles démarches, sans pour autant oublier l'importance de l'implication citoyenne. Entrer en transition pour les territoires, c’est faire le pari d’une démarche optimiste face à ce constat puisqu'il s’agit d’utiliser les ressources locales pour subvenir le plus directement possible aux besoins des habitant.e.s. Par la relocalisation de leur économie et par le renforcement des liens sociaux, les territoires en transition répondent également aux enjeux posés par la diminution des dotations financières des collectivités, aux problématiques de mobilité et à la disparition de certains services publics.

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La résilience comme finalité 

La résilience peut se définir comme la capacité qu’a un système - ici un territoire - de maintenir ses principales fonctions malgré les chocs.  Il n’est plus temps de résister aux changements qui s’imposent à nous, et il est nécessaire de remettre en question le fait même de souhaiter une société “durable”, qui impliquerait des actions destinées à perpétuer le système actuel, ce qui n’est ni souhaitable ni possible au vu des transformations radicales de notre environnement. À l'inverse, un retour en arrière n'est pas non plus possible, ni forcément désirable. 

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Par conséquent, il s’agit d’entendre la résilience comme un concept qui porte en son sein la notion de transformation. Les structures à imaginer se doivent donc d'être souples, en constante évolution, continûment évaluées et adaptées. Ces considérations invitent à adopter une vision décentralisée, ascendante et systémique de l'action publique, et à prendre pleinement en compte les besoins et les ressources locales. 

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